Après une nuit de sommeil, je me réveille l'esprit encore plongé dans ce monde magnifique et effrayant à la fois.
La première partie du film m'a beaucoup touchée, mais ce n'est rien comparé à l'entrée dans le monde animé.
Et là, mon premier sentiment a été la peur. J'ai été tétanisée par cette route extraordianire, ces poissons fous, ces couleurs dingues. J'avais l'impression d'être devant une version cauchemardesque de Yellow Submarine.
Cette peur s'est vite envolée lors de l'arrivée à l'hotel de Miramount. J'ai cru me trouver devant un film de Miyazaki, une sorte de chateau dans le ciel moderne.
Et enfin, j'ai compris. J'étais devant Le Roi et l'Oiseau. L'hôtel, l'ascenseur, la chambre, tout me rappelait le palais de Charles V et Trois font Huit et Huit font Seize.
Jusqu'à la rencontre avec Tom Cruise, paré du sourire de Morandini.
A partir de là, j'ai été emportée dans la quête de cette femme, qui cherche à la fois à récupérer sa vie, son passé et son fils malade.
La scène d'envol m'a scotchée. Tout était si beau, si doux, si poètique, si...
J'arrête là, sinon je vais vous refaire tout le film.
Mais punaise qu'est-ce-que c'était beau. Qu'est-ce-que la musique était belle. Qu'est-ce-que l'histoire est chouette. Qu'est-ce-que j'ai envie de le revoir. Et surtout quel dommage qu'il ne reste pas plus longtemps dans les salles...