Assommant et antipathique "film d'hommes", ce "Crabe-tambour" retouve les thèmes chers à Pierre Schoendoerffer depuis son expérience personnelle en Indochine : les soldats perdus des guerres coloniales, les militaires qui gardèrent une fêlure secrète après les défaites qui succédèrent à la fraternité des armes, etc... etc... Toutes choses pas forcément fausses, mais qui exhalent une fascination nauséabonde pour la vie militaire et ses "valeurs". Du cinéma fondamentalement réactionnaire, quand même sauvé par le charisme de ses acteurs, et sans lesquels il n'existerait pas.
[Critique écrite en 1977]