Fred Astaire et Ginger Rogers sont les rôles titres, Mark Sandrich est à la réalisation et Irving Berlin à la bande son. Tous ces noms ne vous disent peut-être pas grand chose, mais Le danseur du dessus rassemble une fine équipe emblématique de la grande époque des comédies musicales.
Fred Astaire incarne Jerry Travers, Ginger Rogers est Dale Tremont. Le premier est invité par un producteur pour un nouveau spectacle musical. Jerry, tout à sa joie, se livre à un numéro de claquettes qui excède la voisine de l'étage du dessous, Dale. Ils vont se rencontrer, se plaire, mais une série de quiproquos va faire croire à la charmante blonde que l'identité du danseur du dessus est celle du producteur, marié à sa meilleure amie.
Le scénario a ses petits airs de vaudeville, et en deviendrait presque gênant à force de quiproquos parfois forcés. Le charme de ses acteurs permet heureusement d'accepter un script un peu trop facile.
Car il s'agit essentiellement d'élégance, d’un film de cinéma pour épater le public. Des agréables et talentueux acteurs dans des beaux costumes, dansant et virevoltant, poussant la chansonnette. Les musiques sont simples et raffinées. Le décor à Venise devait faire son petit effet à l'époque, il est travaillé et fait rêver. Tout est fait pour faire pétiller les yeux et, peut-être, faire un peu oublier la Grande Dépression des années 1930 et ses années difficiles.
Le Danseur du dessus ressemble un peu à une carte postale, jolie mais illustrative. Un peu creux donc mais l’image fait rêver. Le film est léger mais a été travaillé en ce sens, pour ce qui est considéré comme un des meilleurs films réunissant Fred Astaire et Ginger Rogers.