Une bien belle escroquerie, si vous voulez mon avis...
L'affiche nous vend quelques grosses stars dont la plupart n'apparaissent que quelques secondes à l'écran, de préférence méconnaissables, ça devient un peu le jeu du film, reconnaître ceux qui ne sont pas encore passées... Là, c'est Mitchum, une voix pareille, c'est inimitable, et là ? Tony Curtis ou Frank Sinatra ? Mouais, bof, pas sûr... Kirk au moins, même en cachant sa fossette il se repère tout de suite et Burt aussi avec une mâchoire pareille... Mais bon, on s'en fiche un peu, non ?
Parce que rendre quelqu'un presque méconnaissable en lui tartinant la gueule de huit couches de maquillage, en vrai, c'est limité comme exploit, surtout que c'est tellement outrancier que même sans deviner exactement qui c'est on devine sans peine que quelqu'un doit se cacher sous les trois tonnes de fard de l'espèce de zombie qui se cache au milieu de la campagne anglaise bien tranquille...
Et le pire c'est que le reste se regarde presque, une histoire d'enquête un peu farfelue avec une liste mystérieuse, George C. Scott qui fait le job contre un mystérieux criminel aux mille visage (ouais enfin, bon, comme je disais, il ne peut pas se cacher, lui...) et plein d'aventures rocambolesques désuètes au milieu des baronnets et des comptes en tous genres...
Finalement, mieux ficeler l'histoire au lieu de tout miser sur un jeu stérile de maquillage, ça aurait pu être une bonne idée...