Une bien belle BO pour un film quelque peu décevant.
"Le Dernier des Mohicans" de Michael Mann est l'adaptation d'un roman éponyme qui avait déjà connu de nombreuses adaptations aussi bien pour la télévision que pour le cinéma.
L'histoire se déroule au milieu du 18ème siècle en Amérique du Nord, pendant la guerre qui opposait les français et les anglais pour le contrôle du territoire où résidaient notamment plusieurs tribus indiennes. Certaines de ces tribus s'allièrent avec les français, d'autres avec les anglais. Le film suit le parcours d'un homme blanc élevé par des indiens, qui va prendre parti pour les anglais et tenter de sauver une jeune femme dont il est tombé amoureux.
Ce film de Michael Mann a connu un grand succès public et critique. Et c'est compréhensible puisque le film n'est pas mauvais en soi. La romance est plutôt bien exploitée et les paysages qui nous sont présentés sont d'une grande beauté et en ça la mise en scène de Mann nous ravit. Pour continuer à parler de la mise en scène, on peut faire la remarque que les scènes d'action ne sont jamais confuses. De plus, le film a pris la peine de faire parler français les personnages alliés aux Français. Et bien sûr, on retiendra tout particulièrement la musique du film qui est merveilleuse, à la fois épique et émouvante.
Ce film a donc des qualités, qui viennent littéralement d'être listées (désolé, ça ne fait pas très joli) mais voilà, le film n'est pas vraiment passionnant. On suit les aventures de cet homme mi-blanc / mi-indien sans déplaisir mais sans êtres absorbé par le récit non plus. Alors qu'on pourrait s'attendre à un film d'aventure avec de grands moments de bravoures, on n'est rapidement refroidi car même si l'action n'est pas absente, elle n'est pas essentielle non plus. Par conséquent, le film parait assez plat et ce n'est pas la romance qui va changer cela. D'ailleurs, les acteurs ne sont pas extraordinaires, Daniel Day-Lewis nous a déjà proposé mieux.
"Le Dernier des Mohicans" est donc un film qui bénéficie d'un belle renommée mais qui n'est pourtant pas aussi intéressant qu'il n'y paraît malgré des qualités indéniables.