D'accord il a l'odeur sympathique de l'enfance et des premiers émois amoureux, l'aspect « grands espaces » et la sincérité qui se dégage de chaque personnage s'avérant assez touchante. Reste qu'il est à se demander comment ce petit film Argentin a pu faire sensation à ce point pour qu'il soit l'un des seuls à sortir de son pays. Non pas que je veuille être méchant, loin de là, et ce « Dernier été de la Boyita » n'a d'ailleurs rien d'un mauvais film, mais franchement, pas de quoi s'émerveiller non plus! Car hormis effectivement cette dimension très proche de la Nature et de la petite communauté plutôt bien décrite, je me suis personnellement un peu ennuyé devant cette histoire en définitive loin d'être si originale, d'autant que la présumée « immense surprise » promise est plus que devinable si l'on fait bien attention... Bref, l'ensemble ne démérite pas, et ce n'est nullement fâché que je suis sorti de la séance, mais pas non plus de quoi crier au génie devant une œuvre qui manque malheureusement trop de personnalité et de passion pour nous toucher durablement.