Un ancien mercenaire revient pour sauver son fils, protégé par une immunité diplomatique qui a pris fin, d'un complot où il est indirectement mêlé.
On peut dire ce qu'on veut sur Jean-Claude, mais il essaie tout pour être reconnu ; il avait même tenté la série télé via Jean-Claude Van Johnson, et ici, il revient à nouveau dans le cinéma français avec autour de lui, un casting dingue ; Eric Judor, Alban Ivanov, Michel Cremadès, Patrick Timsit et même Miou-Miou ! Malheureusement, ça ne suffit pas pour les pallier les faiblesses du scénario (la scène de l'enterrement, mais n'importe quoi), les jeunes acteurs qui sont pas très bons (Samir Decazza et Djimo en tête), et une auto-dérision de Van Damme qui finit par être lassante. Car on on dirait qu'il cache toutes les cases ; grand écart, auto-citations d'autres films, clin d'oeil devant une affiche de Bloodsport, concours de perruques y compris en femme (!), il est surpris comme s'il faisait une gâterie à son fils déguisé en Tony Montana devant un Eric Judoc médusé... faut dire que ça n'arrête pas, ce qui explique aussi la durée délirante du film, qui avoisine les deux heures.
Même les scènes de combat semblent pauvres au niveau de la chorégraphie, car on dirait qu'on a déjà vu ça chez Jackie Chan, notamment celui dans la salle de jeu ou dans les toilettes... Le pire est atteint lorsque le pauvre Alban Ivanov est contraint de faire de la trottinette électrique vêtu seulement d'un slip aec des effets spéciaux que ne renierait pas Jean-Marie Poiré.
L'association entre Van Damme et Netflix avait fait rêver beaucoup de monde, mais j'ai l'impression qu'auteur de Jean-Claude, tout le monde a dû encaisser un bon gros chèque, ou jouer avec son idole d'enfance, mais ça montre que l'acteur ne peut plus jouer sur sa capacité à se moquer de lui. Pourtant, quand j'avais vu le dernier volet de Universal Soldier, il montrait qu'il pouvait jouer avec talent. Sauf que là, il se recycle, et ça n'est pas très bon...