Pegg, Frost, Freeman, que demander de plus ?
Ah, la trilogie Cornetto... Celle qui prouve par A+B que les anglais peuvent faire des films totalement débiles comme les américains, mais qui contrairement à ces derniers, sont totalement jouissifs.
Le duo Pegg Frost, quelle magie ! Et en prime, ce cher Freeman qui prend un rôle plus important qu'à l'accoutumé... Rien de plus pour me faire plaisir.
Ce film se regarde donc une bière (ou une pinte d'eau) à la main, et les neurones déconnectés pour plus de plaisir.
Car il commence comme un film de picole sur des vieux se retrouvant grâce à un vieux coincé dans l'adolescence... Pour finir dans un gros délire d'extraterrestres robots au sang bleu.
Tous comme les autres de la trilogie, le film aborde quelques sujet sérieux, mine de rien. L'âge adulte, les regret, les remords, la difficulté de ne pas céder aux coutumes sociales, à la pression (sans jeu de mot). Les différentes manières d'être un paumé, de foirer sa vie, de (se) voiler la face...
Mais ces thèmes n'appesantissent pas le film par des lourdeurs inutiles. L'humour et la débilité du scénario, des situation, des délires nous font passer 1h50 de bonheur.
Le genre de films qui plante une ou deux graines de réflexion mine de rien, mais qui vous font passer un putain de bon temps.
On notera au passage que ce dernier volet, s'il conserve humour et réplique culte, monte d'un bon cran au jiveau du rythme et de l'action par rapport aux autres Cornetto. Beaucoup plus de bastons, de courses poursuite, mais toujours avec légèreté grâce à une mise en scène bien calculée et à des acteurs aux petits oignons.
Alors je ne suis très probablement pas objective, mais j'ai adoré ce film pour ses joutes verbales, ses petits côtés sérieux et surtout son aspect délirant et débile purement assumé.