L'affiche avec cet homme armé d'un fusil de chasse et ce train en fond laisse supposer qu'il va y avoir de l'action à revendre. Hé bien non! Ah ils savaient mentir comme personne les gens qui réfléchissaient aux affiches dans les années 70. En même temps tout n'est pas complètement faux, puisqu'il y a bien ce que nous présente le visuel, et si le train ne met pas très longtemps à arriver, le film lui met 45 bonnes minutes à démarrer. Les mauvaises langues diront que ça n'a rien d’étonnant avec les services ferroviaires 45 minutes d'attente. Bon il faut bien présenter les personnages, mais là ça n'a pas grand intérêt ce que nous montre Aldo Lado. Une certaine tension apparaît lors de scènes malsaines, seulement quand le film sort de ce registre il n'y a plus rien de passionnant. Tout disparaît, Lado ne semble ne savoir que manier l'esprit tordu de ses personnages, le reste il peine clairement à l'exprimer. Le personnage de Macha Meril est le plus développé, il possède une aura énigmatique et perverse qui lui donne un attrait. C'est le déclencheur de cette folle nuit d'horreur pour les deux jeunes filles qui se trouvent sur sa route. En tout et pour tout il n'y a que très peu d'instants prenant à l’intérieur de cette histoire.