La filmo de Quentin Dupieux, c'est comme frauder en montant dans le bus : les contrôleurs peuvent débarquent ou briller par leur absence. Et concernant Le deuxième acte, c'est un peu comme si le trajet s'était déroulé sans le moindre accroc.
Le film commence par une discussion entre deux personnages brisant le quatrième mur. Pas de doute, avec une durée bien plus courte que la plupart des films actuels, Dupieux ne tourne pas autour du pot avec un concept très vite saisi. Et ce concept, le réalisateur va le mettre en lumière tout le long du film, pour le meilleur et pour le rire. Les répliques fusent et font mouche. Les échanges entre les personnages sont constants et font autant rire qu'ils surprennent. La musique, plutôt discrète, intervient quand il le faut et renforcent l'action quand il le faut. La grande force du film est ce côté méta complètement assumé. Sans entrer dans les détails, les situations sont aussi loufoques qu'inattendues.