Rohlala, le film qui te gueule dessus "il y a un bon gros boomer décomplexé à ma barre" à chaque séquence.
D'abord, ce sont les personnes homosexuelles, bisexuelles, puis handicapées qui prennent, avec un petit rappel que "attention, on est au cinéma, tu veux qu'on soit CANCEL" mais AU SECOURS, j'avais déjà envie de disparaître de la salle. Puis tout va de pire en pire avec "Ouiii mais le cinéma français se fait bouffer de partout, plus personne ne va au cinéma de toute manière, y'a plus que les blockbusters US qui comptent, oh et puis les femmes qui crient au viol dès le premier bisou ça va bien" et on finit par la meilleure des morales, bien sûr : "Non mais ça va, C'EST QUE DU CINEMA, continuez à rêver bizou". Comment nier le caractère naturellement politique du cinéma en un film de 1H20 et faire un immense doigt aux avancées progressistes dans les pensées et les mœurs. Et vas-y, montre bien les rails de travelling pendant dix minutes à la fin, on s'en fout, y'a rien à regarder de toute manière. Enfin si, des acteurs français connus pour leur phrasé particulier qui sont là pour dire que le cinéma français, quand même, y'a que ça de vrai, mais bon, on peut plus rien dire.
Si vous voulez voir des films qui parlent de cinéma, allez voir Babylon de Damien Chazelle, allez voir The Fabelmans de Stevens Spielberg, mais n'allez pas voir Le Deuxième acte. C'est vachement douloureux et plus long que ça en a l'air.