Depuis quelques années la hype Quentin Dupieux a sorti ce dernier de la niche cool underground dans laquelle il a acquis ses titres de gloire pour des productions inégales portées par des castings huppés. Son talent ne suffit malheureusement pas toujours à combler son hyperactivité. Ainsi il oscille du très bon (𝐿𝑒 𝐷𝑎𝑖𝑚, 𝑀𝑎𝑛𝑑𝑖𝑏𝑢𝑙𝑒𝑠) à l'insipide (𝑌𝑎𝑛𝑛𝑖𝑐𝑘, 𝐿𝑒 𝑑𝑒𝑢𝑥𝑖è𝑚𝑒 𝑎𝑐𝑡𝑒). Le cas de cette dernière réalisation en date est révélateur d'un mélange de snobisme et de légèreté à la limite du foutage de gueule, le film n'ayant au final que très peu de d'intérêt artistiquement parlant ou simplement niveau divertissement. Le propos pseudo intellectuel est assez navrant et même l'absurde inhérent à tous les Dupieux fait pschitt. Le casting haut de gamme n'y change rien. Pourtant le postulat de départ pouvait entraîner des situations et une histoire intéressantes. Au lieu de ça on assiste à une succession de scène tes bébêtes, voire complètement débiles (la relation Lindon-Quenard). Pour conclure le tout (le film dure 1h15) le très très long travelling arrière vient confirmer l'inanité de ce 𝐷𝑒𝑢𝑥𝑖è𝑚𝑒 𝐴𝑐𝑡𝑒 qui n'en connaîtra heureusement pas de troisième.