Le film rappelle très fortement des œuvres antérieures comme Hurler de peur de Seth Holt et, surtout, Les diaboliques de Clouzot, ressemblance accentuée en ce qui concerne ce dernier par la présence de Simone Signoret. C'est sur le plan de la machination qu'il accuse quelques faiblesses puisque le spectateur comprend assez vite de quoi il s'agit, surtout s'il est attentif à une phrase clé prononcée par un des invités de la petite soirée au début du film. Il y a aussi quelques invraisemblances mais cela n'empêche pas de prendre du plaisir grâce à son esthétique pop délicieusement rétro (nous sommes en 1967) et à une mise en scène assez fluide et souvent élégante.