Coïncidence ou non, Le diable en boîte est sorti 2 ans avant Rambo et met lui aussi en scène un vétéran du Vietnam qui n'arrive pas à se réadapter. La comparaison s'arrête là, car Cameron, poursuivi certes par les flics, va surtout être recueilli par un réalisateur extravagant pour travailler sur son film, créant ainsi une confusion entre réalité et fiction, l'ex-soldat devant alors être cascadeur sur un film de guerre. Lui qui est déjà perdu et aux abois se retrouve confronté aux déboires, caprices et débauches du milieu du cinéma des années 70.
Le film malheureusement est complètement bancal et inutilement long, desservi par un montage ou des choix de cadrages brouillon, mais surtout par un déséquilibre du casting. Steve Railsback, le fameux Cameron, a le charisme d'une moule et fait bien pâle figure en face de Peter O'Toole, excentrique et déchaîné. Malgré quelques séquences réussies, le film ne parvient jamais à décoller et tout ce qu'on en retient, c'est qu'on aimerait nous aussi avoir une grue omnipotente qui nous transporte magiquement partout !