Sans doute un des meilleurs films de savant fou

Plus connu sous le nom de Diabolique docteur Z, ce film mérite d'ètre découvert.
L'histoire est celle du Docteur Zimmer, savant agonisant persuadé que le Bien et le Mal ont une localisation organique. Un jour qu'il présente ces recherches à une assemblé de scientifiques renommés, il est victime d'une crise cardiaque, probablement causé par les moqueries de ses confrères. Sa fille décide de le venger.
Pour y parvenir, elle effectue le traitement de son père sur un meurtrier en cavale et sur une danseuse de cabaret, les transformant en légumes serviles. Et c'est sur ce point que le film est interressant. Peu importe la zone du cerveau neutralisé, bonne ou mauvaise ( et ce si tant est que la découverte du scientifique soit réel, le flim ne donnant jamais vraiment la réponse) les humains sont systématiquement transformés en pantins asservis à une intelligence diabolique. Comme si le bien avait besoin du mal pour exister, et vice versa.
Sous ces airs de série Z, ce film cache une reflexion subtile et surtout une mise en scène extrement sophistiqué, tantot dans la lignée des films d'horreurs les plus efficace (comme Halloween), tantot dans la lignée des films les plus stylisé (on est bien en face d'un film d'auteur).
Seul le jeu des acteurs peu dérouté, leurs tons plats étant clairement inspiré de Bresson (auquel le réalisateur adresse un génial clin d'oeil) et peu paraitre légerement décalé par rapport à certaines situations .
Un synopsis de série Z qui cotoie les sommets les plus nobles du septième art. Vaut largement le détour.