Le film traite des problèmes de locution du roi Georges VI interprété par Colin Firth avant la Seconde Guerre mondiale. Cette histoire bien réelle est retransmis dans ce film avec brio où on a l'occasion de voir Colin Firth se dépassait pour jouer un rôle où se mêlent colère, frustration, tristesse et solitude. Geoffrey Rush, quant à lui, incarne quant à lui un thérapeute extravagant aux méthodes peu orthodoxes pour conduire le roi à s'exprimer devant son peuple. Le film tient alors son dynamisme de cette relation complexe entre ces deux personnages et la musique est là pour le rappeler. Il est vrai que les thèmes secondaires ont été bâclés (contexte historique, relation au peuple, lutte intestine pour le pouvoir) au profit toutefois d'une trame principale non dépourvue de sens et d'intérêt et bien sûr dans les contraintes cinématographiques actuelles (il ne s'agissait pas de dépenser des sommes mirobolantes pour faire un film de deux heures voire plus comme Ben Hur, Autant en emporte le vent & Cie). Le pari est gagné et j'ai été comme d'autres conquis par ce film.