A bon méchant, bon film. Ici, pas de méchant. Mais bon film quand même. De facture ultra classique (belle image, bon casting), "Le discours d'un roi" emporte le spectateur grâce à la capacité des trois principaux protagonistes à susciter la sympathie du spectateur. Le prince Albert se lie d'amitié avec son orthophoniste et parvient à sortir de sa réserve d'altesse royale, à briser la glace pour surmonter son handicap.
L'utilisation judicieuse du très grand angle (autour de 20 mm), qui donne des perspectives fuyantes sur les bords de l'image, nous fait partager les appréhensions du roi.