Un pitch de base bateau et propice aux gags, deux acteurs qui font dans la rigolade, des situations de plus en plus improbables, des dialogues qui font souvent mouche. Alors, oui, on rigole.
Ce qui rend la scène finale (pas le happy end ultra-prévisible, celle qui suit) d’autant plus touchante, et qui explique pourquoi Kad Merad n’en fait pas des tonnes, contrairement à certaines fois (même s’il a souvent prouvé qu’il pouvait jouer sur différents tableaux). Et qui explique pourquoi ce doudou est si important à ses yeux.
On s’amuse vraiment à voir certains acteurs venir apporter leur écot à ce qui est un conte moderne sur l’attachement familial. Car, oui, il s’agit de cela. Michel Barré est très attaché à sa gamine, d’autant plus quand on découvre la fin. Sofiane prend tout cela à la légère, pensant que la paternité et ses valeurs sont un truc de vieux, jusqu’à ce que cela lui tombe sur le museau. La famille Gramont, qui vit dans l’illusion de la grand-mère résistante mais qui se révèle adulatrice d’Adolf, met mamy à l’hospice et n’attend qu’une chose, sa mort. Sans compter les châtelains qui ne jurent que par le respect des aïeux et des traditions ancestrales mais qui ont des tonnes de choses planquées au fond des placards.
N’hésitez pas à vous plonger dedans, vous ne le regretterez pas.