Sous son vernis de fable morale et de conte intemporel de Noël, le film conserve l’acuité sociale de Dickens.
À travers Scrooge, avide et méprisant, il dresse le portrait d’une société gangrenée par l’égoïsme, où la quête de profit anéantit toute humanité. Pourtant, loin de condamner son personnage, le récit insiste sur la possibilité de rédemption : Scrooge, façonné autant par ses choix que par ses traumatismes, demeure un être en devenir, capable de renaître.
La réalisation de Zemeckis brille par sa créativité, exploitant les libertés offertes par l’animation. Cependant, cette prouesse technique n'est pas sans failles. Si les décors émerveillent, la neige scintille, les rues grouillent de vie entre misère et opulence, les personnages, quant à eux, peinent à transmettre cette expressivité propre à leur humanité.
En somme, sous ses airs de démonstration technique pas aboutie en tout points, le film parvient à préserver l’essence de sa narration, guidant Scrooge vers la rédemption.
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il y a 8 jours
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