Je ne sais pas si c'est intentionnel mais la copie présentée par Bach Films se clot à 1h03 alors qu'il est annoncé une durée d'1h24. Ce n'est pas un problème technique, il y a bien le carton de fin, mais arrêter le film à ce moment ça ne veut absolument rien dire !
Avant ça, de toutes façons, l'oeuvre ne se révèle pas particulièrement emballante. Comme dans la majorité des films soviétiques des années 20, les cadrages somptueux le disputent aux jeux de montage. Cela dit, on est encore loin d'un Eisenstein. Le vrai problème vient d'un scénario pas franchement enthousiasmant, avec son héros censé être un dieu syndical mais qui ne loupe pas une occasion de roupiller aux moments les plus inopportuns. Et moi d'avoir souvent voulu l'imiter.