Le Feu follet par JkR

Le Feu Follet est ce petit gars qui n'était pas pressé de devenir un vieux con. Or, il est un temps où l'on doit cesser de batifoler et de se saouler à tout va, un temps pour se poser afin de s'adonner à des passions plus nobles. Mais voilà, Alain Leroy est de ces électrons libres qui se dérobent au noyau douillet des certitudes.

Alain va rendre visite à ses anciens camarades de beuveries et, à travers leurs dialogues, nous imaginons leur passé tout en observant leurs nouvelles vies. L'histoire de cet ancien alcoolique est comme un prétexte qui nous expose des us et coutumes diverses. Du meilleur ami désormais casé, à l'ancienne amante toujours désirée, en passant par la bonne copine qui partage plus ou moins les mêmes idées, un seul débat plane: qu'est ce que la chose bien faite? Là est toute la question. Après tout, qu'importe l'hybris dont on est victime (ou criminel). Que ce soit celui qui prône les certitudes ou celui qui a perdu tout espoir, ou encore ceux qui s'enlisent dans des combats sans fin ou dans des vies de maudits, leurs arguments se valent...

C'est ainsi que le mot de la fin apparait comme la clef de l'énigme. C'est un peu la rengaine du 'Tourbillon De La Vie', en plus dur, voire, en plus vrai.