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Fils indigne?
Moyen. Ce film n'apporte pas beaucoup aux deux précédentes versions du mythe, mais se laisse tout de même voir, notamment grâce à l'interprétation d'excellents acteurs de l'époque et un humour noir...
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le 30 oct. 2017
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On ne choisit pas sa famille.
Film US de 1939, troisième opus de la saga des films de la Universal. Après Frankenstein c'est donc à son fils qu'il incombe de reprendre l’œuvre diabolique de faire revivre le monstre, qui comme les précédentes fois est toujours incarné par un Boris Karloff (mais pour la dernière fois) apportant toute la détresse et la souffrance à la créature. C'est une belle performance que de rendre crédible ce personnage, lui insufflant une âme rien qu'au travers de regards profonds. Une très belle photographie en noir et blanc, travaillant magnifiquement les jeux d'ombres et de lumières, tout cela associée à de somptueux décors de studio inspiré de l’expressionnisme Allemand. L'histoire est peut-être toujours un peu la même et paraît de nos jours quelque peut naïve. Il n'empêche, celle-ci parvient quand même à développer un sous-texte sur la notion d'héritage, à savoir si la nouvelle génération doit-elle être condamnée à refaire les mêmes erreurs que son prédécesseur? La filiation comme une sorte de fardeau, de damnation? Le tout est emballé avec rythme et se montre encore distrayante. Un film du samedi soir, un classique plaisant.
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le 4 févr. 2016
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