Pour ceux qui n’auraient pas encore compris que je suis bloqué depuis plus d’une semaine dans un continuum espace-temps axé sur les 80’s, en voici une nouvelle preuve et pas piquée des hannetons…
J’avais essayé déjà de revenir sur les glorieux débuts dans le film d’action de nos producteurs de choc Don Simpson et Jerry Bruckeimer mais un impondérable longuement expliqué lors de ma critique du troisième opus de cette série vous expliquera la raison de mon retard…
Ce n’était pas la peine de se presser, c’est fou comme ce truc est vachement douteux quand même, et si Martin Brest était vraiment capable de trousser un film, ça se saurait depuis le temps… Eddie Murphy est alors déjà presque une star, 48h oblige, mais il a besoin de ce film pour confirmer et donc il donne tout ce qu’il a, ce qui n’est jamais une bonne nouvelle…
C’est l’histoire assez vulgaire d’un flic de Detroit qui ne l’est pas moins et qui se retrouve à enquêter à Beverly Hills suite à l’assassinat de son meilleur ami blablabla…
Entre deux ou trois gesticulations d’Eddie, il y a une vague histoire policière avec un méchant qui a une tête de méchant et son tueur sans scrupule qui a la tête… d’Alain Prost… ce qui fait tout de suite moins sérieux… Les amateurs du sosie de Kalian feraient bien d’attendre l’épisode suivant pour le voir un petit peu plus longtemps et la musique est tellement reconnaissable que, même en baissant beaucoup le son, je suis sûr que nos voisins se sont bien foutus de notre gueule…
Pourtant, si on oublie les deux trois obscénités faciles et dispensables, le reste est de la comédie familiale merdouilleuse mais presque regardable, faut dire aussi qu’il y a Billy et Taggart et moi, je n’y peux rien, j’ai toujours eu un faible pour Billy et Taggart…