Depuis plusieurs années le cinéma américain et Netflix tente de relancer des anciennes franchises de la décennie 1980 et 90. Ce quatrième volet du Flic de Beverly Hills, quarante ans après le premier épisode, démarre sur les chapeaux de roues avec deux scènes tonitruantes rappelant celles des films précédents. L'enquête en elle-même ne recèle que peu de surprises, il y a l'introduction de nouveaux personnages qui piquent d'ailleurs la place des vieux amis d'Axel Foley qu'on a tout de même plaisir à revoir. Le film connaît un ventre-mou ou le récit stagne légèrement, l'humour est peut-être plus laborieux que dans les années 80/90, mais il y a de l'autodérision ajoutée car on se moque des baratins et des combines de Foley; la dernière partie repart bien dans l'action tout en évitant la surenchère, et tant mieux, nous évitons comme ça un blockbuster à la Fast & Furious en restant assez sage. Franchement il ne s'agit pas du pire relancement de saga culte même si on ne retrouve pas le charme de l'époque.