Dance between the towers.
Ce documentaire raconte comment le funambule Philippe Petit a pu passer d'une tour à une autre, simplement par un fil. En parlant de tour, je parle du World Trade Center, peu après sa construction, en 1974.
C'est très intéressant, de par la nature des divers intervenants interrogés, Phlippe Petit en tête. Toutefois, même si il y a quelques images d'archives (notamment des précédents exploits de Petit), la traversée du WTC n'est visible qu'à travers des photos. La durée de celles-ci ne suffisant pas à combler le docu, le réalisateur, a choisi de reconstituer certaines des actions de Petit et de son équipe par des acteurs, ou par Petit lui-même, qui se met en scène dans des situations bien précises.
On voit bien aussi que tout n'a pas été rose dans la réussite de Petit, qui s'est vu pousser des ailes, et profiter de sa soudaine célébrité à des fins adultérines.
Preuve que nul n'est prophète dans son pays, Philippe Petit est beaucoup plus reconnu en Amérique que chez nous, d'où la nationalité du documentaire. D'ailleurs, ce dernier parle en anglais, mais avec un fort accent français, comme plusieurs de ses amis, et son ex-femme parle en français, tout comme une autre personne importante pour la réussite de l'entreprise.
Il en ressort que Petit est un être plus intéressant qu'il n'y parait, et dont le seul leimotiv serait l'audace, le petit coup de folie qui le fera aller en avant. Cette folie, il l'a choisi en tant que funambule. Il faut dire que certains plans donnent le vertige, notamment des archives (filmées) qui montrent l'évolution de la construction du WTC et quand des personnes regardent le sol depuis le toit.
Peut-être que le sentiment de remplissage dû au côté fiction est de trop, mais j'ai bien accroché, et de voir le rêve d'un homme danser à des centaines de mètres au-dessus du vide, rêve qui ne pourra plus se faire...