Inspiré d’une histoire vraie, Le gang des Antillais prend place en France dans les années 1970. Le film n’était pas attendu mais le résultat est étonnant !
On suit ici Jimmy, membre du gang qui cherche à gagner de l’argent pour se faire sa place en France, où il a été élevé alors que sa famille est resté aux Antilles. En adoptant une narration à la premier personne, avec voix off parfois, et un style résolument retro, mais totalement assumé, le film trouve rapidement sa place en France où peu lui ressemblent. Ses influences sont clairement américaine, mais transposé dans notre pays et cela fonctionne étonnamment trés bien.
Le casting est bien trouvé, profitant entre autres des présences dans des seconds rôles de Mathieu Kassovitz et Lucien Jean-Baptiste alors que les premiers rôles font appels à des figures peu connus mais trés bonnes. On rentre ainsi de plein pieds dans le film, qui souffre de défauts de mise en scéne jamais bien gênant et d’ellipse un poil trop fréquente, jusqu’à son final rappelant que les luttes sociales sont trés différentes des luttes raciales. Et que les premiéres sont importantes, les autres inutiles et ridicules…