C’est l’adaptation du livre éponyme (2005) du Kazakh Sergueï LOUKIANENKO (37 ans) dont le titre littéral est « Le brouillon » et dont une suite existe : « La copie finale » (2007). Kirill, qui conçoit avec succès des jeux vidéo, voit son existence disparaitre peu à peu
(son passeport devient vierge), plus personne ne le reconnaissant (y compris son père et son chien) ; cette « invisibilité » lui permet d’être un passeur, un douanier entre deux mondes (celui d’avant, étant un brouillon).
Le film a un scénario très imaginatif (parfois un peu compliqué avec enchevêtrement des intrigues telles des poupées russes), avec une création réussie de mondes parallèles (grâce à des effets spéciaux originaux) et où l’amour n’est pas exclu (
Kirill ne renonce pas reconquérir son ex-fiancée Anna
).