Seule la captive indienne apporte du mouvement dans ce western soporifique

C'est un film si  fade et languissant qu'aucun des personnages n'a l'air très vivant malgré des belles couleurs. Ils semblent tous issus d'un livre illustré, et figés dans leurs cases. Quand ils semblent s'animer, c'est que l'indienne Wahleeah, arapahoe captive jouée par Andra Martin, qui est d'une beauté hors du commun, les regarde, les côtoye, ou même reste simplement allongée, y compris de dos et sous des couvertures. Sa seule présence, même immobile, crée du mouvement. Pourtant le personnage central, Yellowstone Kelly, est inspiré du grand trappeur du même nom, celui qui guida l'expédition de Lewis et Clark. Pourtant encore, le scénariste Burt Kennedy a écrit les meilleurs westerns de Budd Boetticher à la même époque (entre 1956 et 1960). Quand les scènes d' action arrivent, elles ne réussissent pas à vous intéresser, que ce soit un pugilat entre Yellowstone Kelly (joué par Clint Walker) et un sergent de cavalerie (joué par Claude Akins) ou l'attaque des indiens finale menée par Gall le chef indien, très bien campé  par John Russel, alors que le fougueux Sayapi joué par Ray Danton semble ridicule.        

Michael-Faure
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le 24 sept. 2024

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