Si la modernité vient perturber le monde immuable d'Ozu jusqu'à l'intimité domestique, les vieux barbons ont encore la part belle et leur ivresse renforce surtout leur lourdeur. Quelques très belles scènes viennent encore évoquer l'art perdu d'Ozu - comme la tristesse de ce père pour qui le mariage de sa fille sonne son propre enterrement -mais ce goût du saké a trop d'amertume patriarcale pour qu'on apprécie son sucre chaud.

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le 21 avr. 2024

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