C'est l'histoire de deux apnéistes, Jacques Mayol et Enzo Molinari. Leur aventure commence dans les îles grecques dès les années 50. Gamins, les deux plongeurs se disputent déjà tous les records des profondeurs. Vingt ans plus tard, ils se retrouvent concurrents au même championnat. «Le grand bleu», c'est l'amitié de ces deux hommes, liés définitivement à la mer.


LE GRAND BLEU est un très bon film culte de Luc Besson et l'un de ses premiers films qui ont permis de forger sa renommée.

L'histoire est très bonne (et librement inspiré d'une histoire vraie), sur la rivalité et l'amitié entre deux apnéistes qui cherchent à battre les records des profondeurs.

Le tout est assez prenant malgré la lenteur (avec des moments plus contemplatifs) qui m'a fait quelque fois sortir du film (sachant que j'ai vu la version longue de 3 heures).

L'histoire reste malgré tout forte avec le coté poétique et beau, et aussi le troisième acte

Avec d'abord la mort d'Enzo Molinari en voulant dépasser les limites de l'acceptable dans les profondeurs, ainsi que celle de Jacques à la fin, où il sombre dans le mutisme (avec en plus la séquence impressionnante pour l'époque dans sa chambre avec la mer qui vient du plafond) et finit par plonger dans les abysses en rejoignant un dauphin

Les personnages et le casting sont très bons, avec en tête Jean-Marc Barr dans le rôle de Jacques Mayol, le jeune plongeur français marqué par la mort de son père qui s'est noyé, ainsi que Jean Reno dans le rôle d'Enzo Milinari, le champion du monde d'apnée qui cherche à battre tout les records, et qui a son charme italien et un coté imposant. Et le duo marche très bien, avec le respect dans la rivalité et leur amitié lié à la mer. Et le reste du casting est bon, notamment Rosanna Arquette dans le rôle de Johana, une américaine qui va vivre une aventure amoureuse avec Jacques.

La réalisation de Luc Besson est très bonne avec l'ambiance poétique (notamment avec les dauphins) ainsi que la beauté des paysages et de très bonnes scènes sous-marines, sans oublier aussi les gimmicks visuels de Besson comme le plan d'ouverture.

Et la musique d'Eric Serra est excellente comme à son habitude, et renforce le coté poétique.

Un très bon film culte de Luc Besson.

Créée

le 2 janv. 2024

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