Funèbre linceul, la neige ensevelit lois, morale et justice dans un ultime désespoir. Requiem désenchanté pour une humanité perdue.
Un western atypique noir et cruel , cynique, où la neige est omniprésente, semble tout engloutir et le froid affamer les êtres, les destinant à la solitude. Nous sommes dans un monde de contrastes : le bien, le mal , la barbarie, la violence , la vengeance , l’appât de l’argent , opposés à la quête du droit et de la loi , à l’ordre.. Et la tragédie elle est là , dès le début dans ce personnage énigmatique, ténébreux et hanté, de Silence.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs westerns et Les meilleurs films italiens
Créée
le 9 août 2024
Critique lue 4 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Le Grand Silence
PFiou les amis, quelle baffe ce grand silence, 1h30 de plaisir total, de dépaysement neigeux et de sales gueules qui flinguent à tout va. Éprouvant en diable, à l’épine dorsale épurée de bonne...
Par
le 13 déc. 2014
54 j'aime
6
Quand on a décidé de faire votre sale métier. Faut bien s'attendre au pire. Nous savons que tous les métiers ont des risques. Ils ont des règles. Et ses règles je vous conseille de les...
le 22 juin 2022
45 j'aime
28
La fin des années 60 est un point de bascule pour le western, par l’arrivée des italiens et ce qu’on appellera avec une grande finesse le western spaghetti. A l’ombre du pape Leone, une flopée de...
le 3 févr. 2018
36 j'aime
8
Du même critique
Devenir père est un chemin balisé par l’amour et la transmission. Entre liens du sang et liens du cœur, une ballade pudique et douce-amère. La paternité est à la fois éternelle et changeante. La...
Par
le 19 août 2024
5 j'aime
Une réussite en tous points : casting, mise en scène, narration avec son montage alterné, une dramaturgie des émotions et des actions. Et le roman est très simplifié sans être trahi car l’imaginaire...
Par
le 11 juil. 2024
5 j'aime
Un thriller psychologique noir et dépouillé. Avec Costello, Delon restera à jamais la figure moderne du samouraï et l’incarnation de sa solitude.
Par
le 19 août 2024
4 j'aime
