La fin d’un monde
Avant d’être un film, Le Guépard est l’unique roman d’un extravagant écrivain. Giuseppe Tomasi, 11e prince de Lampedusa et 12e duc de Palma, et le dernier mâle d’une famille que des biographes...
le 16 mars 2020
76 j'aime
12
Le site est de retour en ligne. Cependant, nous effectuons encore des tests et il est possible que le site soit instable durant les prochaines heures. 🙏
"Le Guépard" est une œuvre aussi riche que complexe, qui fait littéralement scintiller sous une pureté esthétique sans défaut mille implications politiques ou sentimentales, qui se lient, se multiplient, se répondent pour nous entraîner au noyau de la grandeur tragique autour de laquelle palpite le drame. L'Art de l'immense Visconti est ici authentiquement classique, d'une perfection qui laisse peu de prise à l'analyse mais qui ne peut, paradoxalement, jamais se confondre avec quelque réussite d'artisanat de grand luxe (un travers typique du film historique, surtout aussi somptueusement "décoré" que le "Guépard") : loin de la composition décorative, Visconti réalise la convergence de tous les moyens pour synthétiser le didactisme (dialogues politiques complexes) et l'émoi (romantisme éperdu des sentiments) dans une création à la fois de cristal et de flammes, de culture et de nature, de géométrie et de sang. [Critique écrite en 1995]
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleures Palmes d'or, Mes 10 films préférés de la décennie 1960-1969, Mes 100 réalisateurs préférés [Liste en construction] et Les meilleurs films de 1963
Créée
le 14 oct. 2014
Critique lue 485 fois
5 j'aime
D'autres avis sur Le Guépard
Avant d’être un film, Le Guépard est l’unique roman d’un extravagant écrivain. Giuseppe Tomasi, 11e prince de Lampedusa et 12e duc de Palma, et le dernier mâle d’une famille que des biographes...
le 16 mars 2020
76 j'aime
12
Quelle claque ! À peine remis de La Dolce Vita de Fellini, voilà Visconti qui me met face à Le Guépard, oeuvre d'une immense richesse, défiant l'épreuve du temps et s'approchant de la perfection,...
le 14 sept. 2015
61 j'aime
17
J'avais envie de jacter de "Apocalypto" de Gibson et je me suis dis non, dis deux ou trois mots sur "Le Guépard" d'abord, ça parle de la même chose : du monde qui bascule. Quand on me parle de cinéma...
Par
le 27 oct. 2013
61 j'aime
13
Du même critique
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
205 j'aime
152
Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
Par
le 15 janv. 2020
192 j'aime
118
Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
Par
le 15 sept. 2020
190 j'aime
25