Encore une déception, mais peut-être moins que le précédent - en même temps, ça ne partait pas de bien haut.
Martin Freeman est toujours aussi bon et crédible en Bilbo, et Richard Armitage incarne un Thorin intéressant en particulier dans sa descente aux enfers ; on ne voit pas passer la première partie du film, et même si les rouages sont parfois grossiers, on passe un bon moment. Une fois les éléments en place, les cinq armées (enfin, quatre dans un premier temps) se retrouvent pour se foutre sur la gueule de façon fort sympathique ; quelques scènes sont épiques, les combats urbains dans Dale sont particulièrement bien présentés, on passe un bon moment et on en oublie même de s'ennuyer malgré l'histoire qui n'avance pas d'un iota pendant ce temps.
Et puis, est-ce l'apparition de Legolas ? Est-ce l'excès de duels ? Vingt ou trente minutes avant la fin, on se rend compte de la supercherie, la vacuité de l'histoire n'est plus masqué par des combats incessants, les duels sont peu crédibles, long, avec des rebondissements à outrance, la fin du film est longue, longue.
Et je ne fais toujours pas partie du fan club de Legolas.
J'ai pleuré d'émotion en entrant dans la Terre du Milieu avec Peter Jackson, il est certain que je n'ai pas ressenti la moindre émotion à la perspective de la quitter.