Il est bon aux fléchettes et il ne faudrait pas qu'il nous abandonne au milieu de l'histoire.
Le mercredi 12 décembre 2012, c'est en ce jour qu'est sortie au cinéma le premier des trois chapitres du "Hoppit : un voyage inattendu" que le réalisateur Sir Peter Jackson à adapté du livre de John Ronald Reuel Tolkien du même nom. N'ayant pas eu la chance d'assisté à l'avant première le 28 novembre (1) en Nouvelle Zélande à l'Embassy, j'ai quand même réussi à le voir en 3D dans une salle au 9/10ème vide. je vous propose donc d'écouter mon histoire de l'histoire de l'histoire. Par précaution j'informe mes lecteurs au préalable que toutes ressemblances avec une œuvre déjà existante n'est que fortuite et involontaire. C'est pourquoi face au plan marketing hors norme (2) déployé autour du nom, du produit, et des droits je promet ne pas avoir eu l'intention de voler le bien de mon prochain que cela soit un an..au ou pas.
Au centre des productions cinématographiques de cette année, le "Hoppit" fait office d'excellent cadeau de noël. Et pour le définir comme tel je dois lui accrocher un beau ruban. Maintenant espérons que le cadeau plaira. A qui ? A ceux qui vont acheter les produits dérivées ainsi qu'aux investisseurs, subsidiairement aux cinéphiles. Puisque de nos jours, l'argent a pris une place si important dans le monde je vais essayé de ne pas vous faire perdre votre temps. Faut il foncer au cinéma pour voir le film ?Oui si vous avez envie et non à l'inverse. C'est vrai que vous avez peut être eux l'occasion d'aller voir d'autres grosses productions ou une centaine de gigaoctets de films, alors qu'est ce que le "hoppit" peut il proposer de plus en intérêt ? D'autre vous diront plus de passion, moi je vous dirai le duo Jackson // Tolkien sur le seigneur des anneaux était vraiment bon alors allons voir ce qui en sera cette adaptation du roman de jeunesse d'un génie de la création d'univers.
60 ans plus tôt.
Remontons le temps et attardons nous sur l'avant Frodon, à l'époque ou les nains d'Erebor, chassés de leurs terres par l’infâme dragon Smaug, partent en quêtes de leur royaume perdu. Bien sur il y a des flashback avec le futur et oui il y a l'anneau ainsi que gollum... C'est donc une histoire somme toute banale dans un univers à découvrir sauf si on s'attend déjà à l'imagerie des prochains films, euh enfin des films précédents. Dans un sens c'est exact de penser que les décors seront les même que dans la trilogie du seigneur des anneaux et pourtant le détail apporté à cette nouvelle trilogie lui procure un cachet supplémentaire. Et c'est la profondeur de l'image qui en est bouleversée. Et cela grâce à une multitude d'éléments qui ajoutent discrètement à l’œuvre de Jackson une saveur de passion, d'approfondissement de son travail. C'est ainsi que charmé par le rythme et un combat de golems incroyable, il est possible de passer 3h00 dans une grande et vide salle obscure.
2h30 plus tard.
Et non ce n'est pas un bon film de zombie, bien qu'en terme de déguisements, maquillages et effets spéciaux il y ai le paquet... Car avec la course de lapins extasiés contre des worgs et le vol à dos d'aigles, ont se ressent dépassé par l'imaginaire et plongé en pleins trips. Ah oui je parlai de sang et de morsure, à mon souvenir pas de traces. Toujours une découpe nette, malgré les bras, les têtes et autres membres tranchés pas de rouges à l'écran. C'est donc d'une cruauté morale incroyable, avec tous ces meurtres de gobelins. Les nains et le petit voleur sont cheatés comme des toxicos blindés en magie. Gandalf et ses jeunes junkies en voyage contre les forces maléfiques des terres du milieu enchainant tour à tour les épreuves sans boire une goutte d'alcool depuis leurs départ de la comté. Faut il encore démontrer la robustesse et l'endurance des nains de la montagne solitaire ?
1 ans peut être avant le 2ème volet.
En réponse à la question, irais-je voir la suite l'année prochaine, je répond oui. Au cinéma c'est quand même bien plus immersif qu'à la maison en l'absence d'une salle de cinéma privée toute aussi vide. Et puis j’attends vraiment maintenant de voir le coté sombre du voleur s'épaissir et pas seulement comme le laisse penser le départ, une mise en avant d'un courage complétement sur-éclairé par un halo d’héroïsme. Je sais bien que j’exagère un peu, mais je serai tellement déçu de voir dans le prochain opus des choses si horribles que je n'oserai plus dire que le plaisir existe encore dans les blockbusters qui rapportent beaucoup d'argents à ceux qui possèdent déjà beaucoup d'argents. Cette dernière phrase restera donc à approfondir au vu des événements.
1 : Bilbo The Hoppit fait sa première à Wellington
http://www.lefigaro.fr/cinema/2012/11/29/03002-20121129ARTFIG00629-bilbo-the-hobbit-fait-sa-premiere-a-wellington.php
2 : Bilbo le Hoppit : un plan marketing hors norme
http://www.lefigaro.fr/cinema/2012/12/10/03002-20121210ARTFIG00308--bilbo-le-hobbit-un-plan-marketing-hors-norme.php