In a hole in the ground there lived a hobbit...

Avant d'expliquer le pourquoi de cette note, il faut définir ce qui pour moi a été Tolkien dans ma vie de lecteur.
Tolkien est arrivé chez moi après des tonnes de contes et légendes issues de toutes les cultures terrestres que j'ai assimilé dans de vieux recueils superbement illustrés et riches.
Tolkien est arrivé après Willow dans ma vie et après Krull. Et je le dis tout de suite, j'ai lu tout de Tolkien sauf Bilbo.
Il est donc légitime de me demander pourquoi j'aime les Contes de fées et la Fantasy.
Un voyage, c'est bien le point commun que je retrouve dans presque tout ce que j'ai lu et aimé à ce sujet.
Ce voyage je l'ai vécu en lisant L'Oiseau d'or et dans une multitude d'histoires de jeunes, vieux, enfants héros partis à l'aventure.

Et on me donne un hobbit qui part accompagner 12 nains sur les Terres du Milieu.
Je suis un inconditionnel du Seigneur des Anneaux et pourtant Bilbo m'a beaucoup plus plu grâce à l'absence de drame permanent qui m'avait un peu gâché les films précédents.
C'est coloré et magnifique, on nous présente un bestiaire beaucoup plus varié visuellement (les nains, des naines!, un dragon, les orcs, les gobelins, les trolls des montagnes, les géants!)
Voilà un film que j 'aurai voulu vivre enfant, je me suis retrouvé comme la première fois que j'ai vu Willow.

Pour moi, la fantasy n'a pas besoin d'être sanguinaire, mélodramatique et philosophique tout le temps (Game Of Thrones reste particulier dans le monde de la fantasy). Elle doit juste bien raconter une aventure, une histoire et nous montrer des endroits merveilleux et des situations extraordinaires.
Bilbo montre moins de sang mais plus de bonne humeur. La terre du milieu n'est pas désolée et déserte contrairement à l'impression que donne le Seigneur des Anneaux.
Je mets donc 10/10 pour m'avoir plongé dans un film riche et réjouissant, ce qui devient beaucoup trop rare de nos jours au cinéma.

La 3D est pas mal sans être extraordinaire mais elle n'est pas gênante, ce qui est déjà pas mal.

Spécial coup de coeur pour Radagast le Brun.

Détail amusant qui m'a marqué : A part la ville de Dale au début, on ne voit aucun humain pendant le film, ce qui pourrait suggérer que l'âge des hommes n'est pas encore arrivé.