Ode à la Terre du Milieu par Faye
« Dans un Trou vivait un Hobbit… » C’est ainsi que commence le Livre de JRR Tolkien et c’est ainsi que Monsieur Bilbo Baggins Va vivre une grande aventure, une aventure qui va changer sa vie. C’est ainsi que je présenterai le Hobbit, je n’en dirais pas plus sur l’histoire afin de ne rien gâcher pour les personnes qui n’auraient pas lu le livre.
C’est avec une attente fébrile que j’attendais de voir le Hobbit. J’ai eu le bonheur de le découvrir en Avant-première après un marathon lord of the ring. Avant de découvrir le film, je dois dire que j’ai eu un peu peur, j’avais une ombre dans le cœur, il s’agit du spectre de George Lucas et des épisodes 1 à 3 de Star wars, j’avais peur qu’il est touché Le Hobbit et qu’on assiste à la destruction de la terre du milieu en la repeuplant de Jar Jar…(il faut dire que la production a connu beaucoup de problèmes) oui tel était ma peur mais lorsque le générique a retentit et que je découvris les premières images, ma peur disparue et je me sentis rajeunir de 10 ans.
L’utilisation par Peter Jackson de nouvelles techniques tel que filmer en 3D et en 48 images/ seconde est juste une idée brillante qui m’a permis de réaliser un rêve : voyager en terre du milieu, l’image est tellement net et la 3D donne tellement de profondeur que l’on a l’impression de plonger dans l’action, on rentre dans le film et nous participons totalement à l’aventure. Les décors sont encore une fois époustouflants on prend une claque à chaque nouvel endroit de la Terre du milieu que l’on visite et on retrouve les yeux larmoyants de joie ceux que l’on connaissait déjà.
Le scénario est très riche et outre le fait d’adapter l’histoire de Bilbo, Peter Jackson en profite aussi pour prendre des éléments des contes et légendes inachevés ainsi que le silmarillion, ce qui peut à mon avis justifier les trois films et qui permet de garder une cohérence entre Bilbo et lord of the rings. On rit, on tremble pour les nains et Bilbo, on partage la tristesse des personnages, on les encourage quand ils combattent… Bref nous vivons avec eux l’aventure, nous ne sommes pas que spectateurs.
En ce qui concerne la réalisation de Peter Jackson, c’est juste parfait ! On retrouve la caméra qui part d’un ensemble pour se focaliser sur un point, les scènes de bastons sont dynamiques, il a su garder tous ce qu’il avait utilisé pour le Lord of the ring en le magnifiant. On peut dire la même chose pour le travail de la Weta qui a su conserver le style d’il y a 11 ans tout en le rendant encore plus merveilleux (chose qu’a pas su faire Lucas…)
Et le Casting dans tout ça ? Pour vous répondre je vous dirais ceci : je suis amoureuse du casting, les acteurs sont justes parfaits que ce soit les petits nouveaux ou les anciens, on retrouve tous les personnages du livre avec plaisir ! Je dois d’ailleurs dire que c’était une très bonne idée de prendre Martin Freeman dans le Rôle de Bilbo, il n’y a aucunes fausses notes dans son interprétation et on a l’impression qu’il a toujours était un hobbit ! J’ai hâte de voir ce que va nous proposer son confrère Benedict Cumberbatch dans le Rôle de Smaug.
Pour terminer le seul gros défaut du film pour moi c’est qu’il faut attendre 1 an pour avoir la suite !!!!(Surtout vu la fin du film)
En conclusion : Bilbo est le meilleur film de cette année et si la semaine prochaine on doit tous mourir, je mourais heureuse d’avoir pu une fois de plus me promener en terre du milieu avec tous ces personnages qui sont devenus pour moi au fil du temps et de me lectures des amis . J’aurai toujours plaisir à les retrouver encore et encore. L’œuvre de Tolkien, son univers et quelque chose que l’on peut partager en famille et se transmettre de génération en génération. Il réussit à nous redonner le sourire lorsqu’on va mal, il nous rend notre âme d’enfant et c’est quelque chose de très précieux. Comme vous avez pu le voir je suis une amoureuse de Tolkien, je fais partie de ces fans comme Christopher Lee qui relisent ses œuvres au moins une fois par an. J’aime son univers, il est riche et il apporte beaucoup.
Une critique par Faye