Contexte: critique écrite alors que j'ai déjà visionné les 2 trilogies à plusieurs reprises.


Une nouvelle trilogie pour Peter Jackson qui annonce la couleur dès l'introduction: un clin d'œil à la trilogie du Seigneur des Anneaux, qui offre juste la subtilité pour nous replonger dans cet univers, et qui nous conforte dans le respect de l'univers établi 10 ans plus tôt par le réalisateur. En terme d'atmosphère, de paysages, de colorimétrie, tout est donc fait pour correspondre à ce qu'on connaît déjà. On reste scotché par la diversité des personnages (même si les différentes races sont parfois un pue caricaturales) ou bien le travail musical.

En terme de rythme, on retrouve également ce qui à fait la force de la trilogie majeure: un film très long qui laisse sa place à la contemplation et au développement des intrigues et personnages.

Martin Freeman est convaincant dans ce rôle de Bilbo jeune, campant une version assez drôle et complexe du hobbit. Ian McKellen retrouve ici son rôle majeur, jouant un Gandalf plus jeune (il est ici assumé que ce n'eszt pas par son esthétique mais plutôt par son caractère qu'il est rajeuni, et c'est un choix malin).

Les effets spéciaux sont toujours homogènes quand il s'agit de mettre en valeur les différentes factions: orcs, nains, hobbits...


La narration souffre toutefois des mêmes problématiques que le récit originel, avec des péripéties plus tarabiscotées et manquant parfois un peu de liant. On retrouve aussi une sorte de Deja Vu, tant cette quête est semblable en certains points à celle de le trilogie du LotR (on souffre moins de cette comparaison dans un visionnage respectant la temporalité de Tolkien cependant).

Quelques point négatifs sur la réalisation ça et la, avec des 3D parfois pas au niveau (notamment lorsqu'il s'agit de quadripèdes), ou des passages comédie musicale un peu inutiles (à l'exception du magistral chant des nain avant que Bilbo s'endorme, mais pitié la partie des trolls chantants c'est non), mais rien qui ne gêne véritablement l'immersion.


Si l'on cesse de le comparer à ses grands frère LotR, dont ce Hobbit n'attendra évidemment jamais l'aura, ce premier opus introductif est quand même un vrai bon film de Fantasy, connectant le récit à l'univers déjà en place et respectant les codes établis par Tolkien.

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le 23 sept. 2024

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