L'Italie du Nord (Ferrare pour être précis) dans les années 30, c'est chouette. Les jeunes gens sont beaux, classes avec leur tenue toute blanche et leur vélo. On joue au tennis, on s'amuse, on a pas l'air de pleurer, on rit. Bref, l'insouciance.
Mais, et oui il y a un mais, et un gros : le fascisme et les lois raciales. Ce monde de rêve, petit à petit, va s'évanouir à l'approche de la Seconde Guerre mondiale. Principales victimes, les Juifs, et au premier rang desquels la riche, aristocratique et charitable famille des Finzi-Contini.
Tout le film, en particulier la photo, est imprégné de ce côté évanescent, et jusqu'au dernier moment, tout ce petit monde ne voit pas, ou refuse de voir, que le pire va arriver.
PS : Dominique Sanda a un petit quelque chose d'Hélion ou Hélium ou Hélice ou Dieu sait comment elle s'appelle la bougresse.