Le Jour d'après par dadujones
Il est pénible ce film.
Pourquoi?
Parce que.
Parce que déjà j'ai de l'affection pour Dennis Quaid, c'est comme ça. Je n'y peux rien.
Ensuite, parce que le show est en partie assuré.
En partie.
Le show.
Le? Le quoi? Le scénario? Mouahahahaha. C'est un film de Emmerich, hein. C'est limite insultant de venir me bassiner avec du cinéma.
Voilà. C'est là le truc. C'est que Emmerich nous envoie du lourd au niveau de la catastrophe. Avec des moyens conséquents. Et assez efficaces. C'est complètement n'importe quoi, mais ça marche assez bien. Et là, pouf, c'est la moitié du film. Le moment où la catastrophe passe au second plan, et où les héros reviennent au premier.
C'est le moment du plongeon, hein. Le papa, la maman, leur brouille, le gamin, la fille mignonne (mais avec des yeux beaucoup trop grands, c'est flippant) qui devient la copine du fiston.
Voiiiilàààà. Ça c'est plié.
Bref, un excellent show 50% du temps, puis une tentative de film avec des personnages et un genre de psychologie binaire, mais comme Emmerich ne s'y connaît pas bien en film, alors ça capote.
Sinon, les trois gaillards coincés dans leur station loin de tout le monde et qui trinquent au whisky en se sachant déjà perdus sont vaguement les seuls personnages du film, au sens où tu sens bien que tu peux gentiment t'identifier un peu à eux. Pour les autres, même Dennis Quaid, si tu t'identifies à eux, je te prie de sortir immédiatement de la cave où tes parents t'enferment depuis ta naissance pour voir des films avec des vrais personnages (et accessoirement des vrais acteurs).