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Le Jour de la Bête : Père Noël vs. Death Metal

Quand le Malin s’invite à la messe


Imagine un prêtre qui pète un câble et décide de conjurer Satan en plein Madrid parce qu’il a mal interprété le New Testament façon Stranger Things. Voilà l’idée. Ici, pas de messe ennuyeuse ou de prières soporifiques, mais un curé qui sort les grands moyens pour botter le cul de l’Antéchrist avant qu’il n’arrive en mode bébé capricieux. Déjà, tu te dis que ce n’est pas un film pour ta grand-mère, sauf si elle est fan de métal.


Heavy Metal et apocalypse dans la même phrase


Ce prêtre illuminé se trouve un acolyte improbable : un gros fan de death metal qui sent la bière et transpire le pentagramme. Ajoute à ça un prédicateur télévisé qui ferait passer les marabouts pour des prix Nobel, et tu as une équipe de bras cassés qui part en guerre contre le Diable. Et devine quoi ? Ça fonctionne. C’est absurde, mais c’est tellement assumé que tu finis par vouloir headbanger pendant les scènes de rituels sataniques.


Madrid, décor de l’enfer


Madrid, c’est déjà bien le bordel un jour normal, alors imagine quand tu y fous un prêtre possédé, des métalleux et des démons potentiels. La ville devient un personnage à part entière, et Iglesia sait la filmer avec amour et folie. Chaque ruelle suinte l’ambiance de fin du monde, et les décors sont aussi crédibles qu’un faux miracle à Lourdes.


Une intrigue délirante mais contrôlée


Ce qui fait le sel du film, c’est que tout part en vrille sans jamais perdre sa cohérence. Oui, les personnages sont barrés, les dialogues à la limite du sacrilège, mais le récit tient debout. Iglesia joue sur le fil du rasoir entre la comédie et l’horreur, et ça passe crème. On est dans un buddy movie apocalyptique où chaque scène te balance une claque : entre rituels foireux et révélations improbables, t’as pas le temps de t’ennuyer.


Une conclusion à la hauteur (ou pas)


La fin du film te laisse avec cette question existentielle : Est-ce que le prêtre a sauvé le monde ou juste halluciné comme un hippie en pleine rave ? Peu importe, parce que l’essentiel, c’est le voyage. Et quel voyage. L’humour noir, les personnages déjantés et la réalisation stylée font de Le Jour de la Bête une perle rare, comme un vinyle de Black Sabbath dédicacé par le Pape.


Conclusion : Satan, mais en mieux

Le Jour de la Bête, c’est comme un concert de Slayer organisé par le curé du village : ça n’a aucun sens, mais c’est jouissif. Si t’as le sens de l’humour et une tolérance pour les délires blasphématoires, fonce. Si tu préfères La Petite Maison dans la Prairie, passe ton chemin et va prier pour ton âme.


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il y a 8 jours

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