Claude est interne en gynécologie. Marquée par la mort d'une patiente suite au tétanos contacté après un avortement, elle tombe enceinte. Gros succès public pour ce film qui connut une suite un an plus tard avec les mêmes interprètes et réalisateur. Journal d'une femme en blanc est très daté aussi bien par son thème que par sa forme, dans un cinéma efficace à défaut d'être toujours subtil. Marie-Josée Nat, souvent agaçante dans ses rôles, est ici parfaite en militante du droit des femmes à disposer de leur corps alors qu'elle même, dans un monde d'hommes, doit choisir sa voie. A l'époque, comme il est dit dans le film, les avortements clandestins faisaient plus de victimes que les accidents de la route.