Thymiane, c'est un peu la fille qui débarque d'un conte de fées au milieu d'une cité médiévale.
Les hommes sont des truands, des pervers ou des barraques sans cervelle. Les femmes sont manipulatrices, naïvement écervelées ou des fleurs inconscientes du danger.
Pourtant ce sont elles qui ont la part belle : belles, organisées dans le malheur, innocentes de candeur.
Émancipées, indépendantes et douées d'un caractère bien plus fort que ceux des hommes, couards, lâches et adeptes de la dérobades.
L'émotion est clairement communiquée par les visages. Si les rictus ont eu de quoi faire rire la salle, je les trouve intenses de par leur message délivré, et finalement à ne pas sembler surjoués.
Thymiane est en effet perdue. Elle ne sombre jamais dans le fatalisme ... et pourtant, elle aurait de quoi ! Au fond, tout le monde est perdue. C'est juste que dans sa propre vie, elle en est l'actrice.