Jugement expéditif
Alors que la voix de Dieu annonçant le jugement dernier (pour dix-huit heures) descend sur Naples, la ville se trouve frappée d’une attrition soudaine. On connaît l’idée, maintes fois explorée par le...
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le 23 mai 2021
Alors que la voix de Dieu annonçant le jugement dernier (pour dix-huit heures) descend sur Naples, la ville se trouve frappée d’une attrition soudaine. On connaît l’idée, maintes fois explorée par le cinéma italien, du zèle religieux et de l’hypocrisie qu’elle entraîne. Mais la manière dont le fait ici De Sica, sauf mon respect pour ce réalisateur de bien des perles, est particulièrement bâclée.
Il y a beaucoup de manières de mettre en lien des idées diverses qui se passent d’amoncellements tels qu’on en est témoins ici : d’acteurs, de traits de caractère, de situations… autant d’aspects explorés qui n’ont pas du tout le temps d’éclore et se trouvent vite emportés par l’empressement mis à coller encore plusieurs wagons au train de la moquerie : le jugement dernier en lui-même (décevant, inabouti, qui fait plus pitié que sourire), puis le retour à l’insouciance, loin d’avoir le poids habituel des conclusions à la De Sica. Un film pressé, voire bâclé.
Créée
le 23 mai 2021
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