Ou les tribulations d'un justicier en ville

Aaaaah Paul Kersey ce brave père de famille, cet américain moyen. Un homme comme les autres, qui suite à une série de mésaventures rocambolesque dut quitter sa vocation d'architecte pour embrasser le métier de justicier.

Ce brave homme qui porte la même malédiction que MacGyver ou James Bond, celle qui fait de vous un porte poisse pour votre entourage et vous permet juste de survivre à leur disparition. Et oui ce Justicier qui a déjà perdu sa femme dans le premier épisode, qui a vu sa fille et sa bonne violées et tuées dans le deuxième, a le bonheur de découvrir cette fois-ci que son meilleur ami vient de se faire violemment agressé par une bande de punk anarchiste et violents.

Donc Paul reprend les armes du haut de ces 64 ans et part rosser, flinguer et exploser ces jeunes délinquants avec l'aide des locataires des maisons de repos du quartier. Et ça va en faire du bruits entre sa mitraillette qui ferait passer un spacemarines d'Aliens pour un locataire de la cage aux folles, d'un bazooka utilisable en espace clos, et surtout de bonnes beignes des familles. Du dur pas du doux, il va en cogner du dingue et pas qu'un peu!

Bon, il faut dire le jeu d'acteur n'y est plus, Bronson nous offre une prestation digne d'un Steven Seagal des grands jours et sans la technique de combat, celle-ci ressemble à s'y méprendre aux gesticulations de John Wayne. Mais le film apporte quand même sa dose d'adrénaline à l'amateur d'action, avec des tirs de bazooka en salon, des fusillades n'hésitant pas sur le nombre de victimes, et des poursuites tellement tirée en longueur que le héros n'hésitera pas à y mettre un terme d'une bonne balle dans le dos du fuyard sous les exclamations joyeuses de quelques retraités ravis de voir leur sauveur vaincre leur nemesis. Et puis la scène finale est un véritable massacre digne de la Saint Barthélémy.

Il faut le reconnaître la morale de ce film est assez douteuse, le message prônant les milices privées, la vengeance, poussant à la paranoïa les fans de Derrick et les encourageant à s'équiper d'armes à feu pour débarrasser leurs quartiers des taggeurs, des chômeurs, et des voleurs à la tire, enfin des jeunes en général quoi est assez proche du message des certains extrémistes non gaucher.

Mais bon ce film fait partie de mes plaisirs coupables, ces vieux films d'actions diffusés par de "grandes" émissions comme "Hollywood Night" ou dans la nuit avant chasse et pèche et autres émissions culturelle servant de soporifique aux plus tenaces. Je ne peux décemment pas le traité de bon film mais plutôt de défouloir à prendre au quinzième degré.

Voilà pourquoi ce film qui vaut un bon 5 arrive à décrocher le point décisif montrant l'amour que je lui voue. Quant à vous, vous êtes prévenus ce films ne s'adresse pas à vos enfants en bas âge, mais pourrait permettre à votre grand-mère de se sentir vibrer face à ce séduisant justicier plus très rutilant secourant les veuves et les ... à non pas les orphelins... ce sont des jeunes, à mort!!!!
urotec
6
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le 16 août 2010

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urotec

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