Eh bien, je suis surpris, mais The Maze Runner est une entrée très digeste dans la séquence des adaptations de livres pour jeunes adultes. Bien sûr, la paresse scénaristique est totale : un(e) ado se retrouve propulsé(e) dans une dystopie organisée en castes et, jouant de son exception, s'attèle à en briser les codes pour finalement prendre la tête d'un soulèvement populaire. Le sentier est battu comme des œufs en neige.
Mais The Maze Runner choisit habilement son prédecesseur spirituel, Cube, en jouant à fond la carte du conceptuel : démarrant in medias res, on passe plus de temps à explorer cet univers coupe-gorge et ses rouages, et moins de temps à faire passer des bons sentiments. Le film n'en est pas exempt, loin de là, mais la dose est supportable par rapport à ses congénères, et le mystère central reste la force motrice.
Bien sûr, la fin est une bande-annonce putassière pour l'inévitable trilogie qui s'ouvre, mais ce n'est pas bien grave, je n'étais pas là pour l'intégrité artistique à la base.