Le Labyrinthe : Le Remède mortel est le dernier volet du Labyrinthe réalisé par Wes Ball, avec pour héro principal Thomas, joué par Dylan O'Brien, et Teresa, jouée par Kaya Scodelario. Les films sont basés sur des livres de James Dashner, dont deux préquelles ont été écrit.
Pour rafraîchir votre mémoire évoquons brièvement les deux premiers chapitres de la saga.
Dans le premier volet Thomas ne sait plus qui il est, ni d'où il vient. Il se retrouve dans un monde mystérieux entouré par un grand labyrinthe impénétrable.
Dans le second chapitre Thomas et les autres Blocards vont devoir rechercher des indices à propos de la puissante organisation responsable de leur situation qui est connue sous le nom de WICKED. Mais le monde hors du labyrinthe où ils vivaient jusqu’à présent est ravagé par l’Apocalypse et une épidémie mortelle qui transforme les gens en “Fondus”, des zombies. Selon WICKED le remède est dans le sang des Blocards.
Donc dans ce troisième volet on suit toujours Thomas et les Blocards dans une ultime mission. Minoh, un de leurs amis, à été capturé par WICKED dans le but de trouver un remède permanent à l’épidémie, et Thomas est prêt à tout pour le délivrer. Afin de le sauver, ils devront pénétrer dans la redoutable Dernière Ville contrôlée par WICKED. Depuis le début de leurs aventures ils cherchent des réponses sur leurs passé et sur les raisons pour lesquelles ils ont été mis dans ce fameux labyrinthe, à la fin de ce dernier chapitre ils auront enfin leurs réponses.
Ce dernier opus est sublime et captivant mais certains aspects m'ont irritée. En lisant et regardant le premier tome de la série j’ai été déçue, le monde dystopique présenté avait quelques traits innovants mais j’avais l’impression de retrouver Hunger Games ou bien Divergente. Dans ce dernier chapitre j’ai d’autant plus l’impression que l’histoire est concoctée en utilisant divers éléments d'univers dystopiques déjà existants pour en créer un nouveau.
Je vais être un peu plus précise:
on trouve un héro et une héroïne, ils sont amoureux l’un de l’autre et doivent déjouer leur ennemi ensemble et l’un des deux trahis l’autre (ce n’est pas un spoiler, tout ça a lieu dans le chapitre précédent). La grande méchante organisation est aussi présente, comme d’habitude.
On a également une grande ressemblance avec la série The 100, qui présente un monde post apocalyptique où la terre est brûlée et ravagée par des radiations mortelles, et où pour que les gens survivent le sang d’une minorité immunisée est pompé et transfusé aux malades. Dans Le Labyrinthe le remède se trouve également dans leur sang (ce n'est pas un spoiler, on l'apprend dans le deuxième volet de la saga).
Les “Fondus” quant à eux sont des zombies, encore une fois on retrouve un
lien avec d’autres univers comme The Walking Dead.
Je trouve toutes ces ressemblances avec d'autres mondes dystopiques fortement dommage car l’idée de base d’un groupe de jeunes coincés dans un labyrinthe est géniale et innovante. Néanmoins, pour balancer mes propos, il faut se souvenir que tous ces univers ont été créés, à quelques années près, en même temps.
Quoi qu'il en soit cependant, je trouve la fin insatisfaisante. Je ne vous en dirais pas plus, il faudra aller le constater par vous même.
Toutefois, si on met de côté cet effet de copier collé, il faut quand même relever que la saga du Labyrinthe est très bonne et que ce dernier opus est magnifiquement réalisé. L'esthétique et les paysages sont splendides, par exemple le cimetière de navire qu'on nous présente au début du film fait vraiment rêver. On retrouve également des beaux costumes typiques d’un monde post apocalyptique et d'une terre en ruine. Pour les amateurs de ce genre d’univers Le Labyrinthe est excellent. C'est un film de 2h22 on ne s’ennuie pas du tout, l'intrigue est maintenue tout du long et on reste vraiment captivé. Le Labyrinthe est aussi mieux réalisé et plus intéressant encore que Divergente ou bien Hunger Games, mais c'est à chacun de choisir l’histoire qu’il préfère.
Il est maintenant temps de se demander si on a fini par épuiser la Dystopie ou si le genre a encore d'autres cordes à son arc...