Avec un budget riquiqui et une équipe d'amateurs, Jean Rollin remplace au pied levé Jesus Franco et tourne pour Eurociné ce "Lac des morts vivants", des plus fauchés. Zombies ridicules, scénario ré-écrit au jour le jour, érotisme moite, maquillage volatile, montage et cadrage approximatifs, BO expérimentale, figurants ne cachant pas leurs fou-rires , post-synchro catastrophique : le film n'a pas volé sa réputation de "pire film français de tout les temps". Pour les nanarophiles, il demeure également un classique du film à zombies. A noter également, une reconstitution complètement anachronique de la France des 50's, puisque les personnages arborent des coupes de cheveux et vêtements des 70's. Promizoulin !