Sans être dénué d’intérêts, le « Lagon bleu » n’est pas pour autant un grand film.
Tiré d’une œuvre littéraire du XIXe siècle où les robinsonades abondaient, il s’en distingue néanmoins. La différence réside dans le fait que nous suivons les deux enfants naufragés sur une dizaine d’années, et qu’ils évoluent nettement.
Son principal intérêt réside donc dans le fait que les deux enfants doivent apprendre à survivre, mais surtout découvrent les changements qui accompagnent les corps à la puberté, les règles, le désir, la grossesse, … . J’aurais également un regret, celui qu’il se termine un peu tôt. Selon moi il manque deux minutes au film pour clôturer sereinement l’histoire.