Ce que j’ai retenu du Livre d’Eli c’est que les lingettes KFC sont multifonctions. Elles peuvent en effet servir de monnaie d’échange, de gants de toilette parfumés mais également, et surtout, de pansements suite à une blessure par balle. Je trouve ça chouette que le cinéma puisse servir à ça : à nous informer.
Sinon, le reste du film est presque un calvaire. Calvaire pour les yeux déjà avec un filtre dégueux qui bouffe toute la pelloche pour faire genre « univers crade ». D’un autre côté avec 150€ de budget décors, il fallait mettre le paquet ailleurs. J’avoue qu’au début ça passe pas mal lors des 10 premières minutes qui plantent le décor, mais après on a juste l’impression que le mec de la photographie nous fait un gros doigt d’honneur pendant 1h45.
Ensuite, il y a le Tom Hanks noir, j’ai nommé Denzel-Oscar-Washington que je n’ai jamais vraiment apprécié et qui joue ici le héros par excellence : solitaire, un poil badass, philosophe, invincible et avec des lunettes de soleil magnifiques (c’est pour elles que je mets 3 et pas 2).
Je passe sur l’histoire que d’autres expliquent bien dans leurs critiques et je ne vais pas non plus m’attarder sur le rien général qui traverse le film jusqu’à un faux twist moisi du genou qui n’a fait que me faire perdre 15 minutes de sommeil parce que j’ai vu le film en trois fois et que je voulais terminer avant de me coucher. 3615 MYLIFE, je vous jure que c’est plus intéressant que le film lui-même.
Et bien évidemment, je passerai outre le caractère presque amoral de donner un rôle si pitoyable à Gary-la-classe-Oldman qui n’a comme compagne de jeu que la nana de Flashdance qui a pris 30 ans dans la poire. Le pauvre, je le plains.
Même Mila n’y fait rien, son rôle ayant été probablement écrit dans un KFC entre deux croques dans une cuisse de poulet bourrés aux hormones.
Naze.