Il faut se satisfaire du nécessaire.
Mowgli grandit parmi les loups, mais son clan le rejette par peur. Il veut alors devenir un ours en présence de Baloo, l'ursidé le plus cool de la planète, mais finalement il n'y parvient pas. Il essaye alors d'être tour à tour éléphant, singe ou encore vautour.
Mais rien n'y fait, car Mowgli est un homme et on ne peut renier ce qu'on est au fond de nous. Alors il s'amourache d'une fillette au regard mutin et la suit comme un benêt dans un village d'hommes (avec un pot d'eau sur la tête).
Mais, malgré les plus grandes craintes du terrifiant Shere Khan, le tigre solitaire à la voix française parfaite, notre Mowgli ne deviendra pas un chasseur, armé d'un fusil, semant le trouble dans cette belle jungle. Car Mowgli a grandi parmi les animaux, les a compris, a voulu jusqu'à devenir l'un des leurs.
Le Livre de la Jungle se révèle alors une des plus belles transpositions de l'enrichissement mutuel, de l'interculturalité et de son importance dans notre vie. Apprendre à connaître l'autre, c'est mieux se protéger de la facilité de le détester par jugement de valeur et ignorance. C'est pourquoi j'adore ce dessin animé.
Mais, parce que j'ai 5 ans dans ma tête par moment, je l'aime aussi pour :
- La patrouille des éléphants
- Le grattage de derrière de Baloo
- La griffe de Shere Khan dans le naseau de Kaa
- « Mes sinussss »
- Le swing de Louis
- Mowgli qui veut faire genre il se bat
- Et la chanson des vautours